Franz et Clara de Philippe Labro

Franz et Clara, de Philippe Labro :

"Pour moi, l'âge n'a aucune importance. Depuis la nuit des temps, les hommes et les femmes s'aiment d'amour, quelle que soit la différence. Il n'y a pas d'amour impossible. Tout amour vaut mieux que le manque d'amour."

Une jeune femme d'environ 20 ans. Un enfant de 12 ans.
Elle est violonniste dans un orchestre, et mange tout les midis sur le même banc.
Il vient à sa rencontre, et ils se mettent à parler, en mots et en silences.
Une très belle histoire d'amour, qui empli de sérénité et de bien-être.
Philippe Labro écrit comme une plume.

Un petit extrait :
"- Eh bien, comment c'est d'avoir le coeur brisé ? C'est ce que dit Nietzsche : "Fêlé comme un verre où l'on a versé d'un seul coup un liquide trop chaud." Tu as la sensation d'une fêlure sur le côté gauche de la poitrine, côté coeur, bien sûr. Tu te dis, je vais dormir, je vais respirer, ça va se calmer, ça va se résoudre, ça ne va pas rester déchiré comme ça tout le temps, mais ça ne se calme pas. S'il n'y avait que cette partie de ton corps, mais il y a les côtes, les reins, la poitrine, le côté droit aussi tendu que le gauche. C'est lourd, c'est cassé, c'est tout, tu es cassé. Tu perds le goût des choses. "

"Nous avons alors vu un homme s'approcher de notre banc. [...]
- Puis-je m'asseoir, mademoiselle ? m'a-t-il demandé.
Je n'ai pas eu le temps de réagir. Franz s'est adressé à l'homme avec une véhémence qui m'a surprise :
- Non, monsieur, vous ne pouvez pas. Vous voyez bien que cette jeune femme et moi-même occupons toute la place et que, en outre, nous sommes engagés dans une conversation qui ne supporterais pas l'interruption d'un individu comme vous.
Le type a reculé, ébahi, vexé.
- Mais... mais... les bancs sont à tout le monde dans cette ville, mon petit bonhomme.
Franz a répliqué :
- Ils sont peut-être à tout le monde mais pas celui-ci, voyez-vous. Cette jeune femme et moi-même en avons obtenu la concession exclusive.
- Ah ?
- Oui, parfaitement. Et puis, ne m'appelez pas mon "petit bonhomme", sinon j'utiliserai à votre endroit des épithètes qui pourraient vous déplaire, voire fragiliser l'idée que vous vous faites de vous-même."

Je ne met pas la suite, c'est trop long, mais vous pouvez constater que Franz, pour un garçon de 12 ans, à une sacrée répartie !

Et quid de leurs relations sexuelles ?
Non parce qu'à 20 ans une fille ça a quand même probablement quelques pulsions, et à 12 ans un gars ça commence à découvrir les joies du "petit robinet"...

Je précise, pour les pervers comme l'autre au dessus, que leur relation est platonique. Ils se retrouvent quelques années plus tard et c'est alors un beau jeune homme tout à fait majeur lorsqu'ils passent au côté physique de la chose...

Dric a un don pour rendre les conversations intéressantes. Non parce qu'on s'ennuie ferme dans cette bibliothèque!

Ben t'es pas culloté toi ! T'as qu'a animer un peu toi aussi !
Lance tes idées !

ambrine a écrit:

Ben t'es pas culloté toi !

La fille du bouquin non plus, lorsqu'ils passent aux relations physiques...

Et hop, je reviens sur le sujet avec cette pirouette digne des plus grands raccords littéraires de tous les temps.

je trouve que Dric a un talent pour l'écriture érotique. Quand pourrons-nous lire tes livres?

Je n'ai absolument aucun talent pour l'écriture érotique, malgré ce qu'on pu dire mes fans.

En fait j'avoue même être assez peu lecteur du genre. Parce que soit c'est cul-cul (une expression qui tombe à point), soit c'est mal écrit, soit je l'ai pas lu parce que ça m'a jamais tapé dans l'oeil.

En revanche je suis pour les passages érotiques dans un livre qui n'est pas érotique à la base.

Dric, il est comme les frites Mac Caine .... Je vous laisse faire le rapprochement !

Ah, quand tu lui manges la frite c'est salé?

C'est érotique ça?

Ton raisonnement est à l'ouest de ce que je voulais dire ! Mais bon, c'est du Cepapossible tout craché ....

J'avoue, j'ai rien compris.

En même temps on ne t'a pas demandé de comprendre, t'es un mec mon amour !

Je t'aime quand même

Moi aussi je t'aime ma frite

ô mon roudoudou en sucre !

Moi aussi je m'aime.

comment tu casses l'ambiance !