La trilogie des Spiderman

Au début je me suis dit : tiens, une rubrique pour les films qu'on aime. Mais non, l'intitulé parle bien des films qui ont marqué.

Alors moi les spiderman ça m'a marqué, mais pas pour de bonnes raisons.

La plupart des personnages y sont totalement inconsistents, exception faite de la tante de Peter Parker. Parlons-en du Peter, ce type globuleux de l'oeil et naïf à l'extrême, amouraché d'une potiche sans cervelle, sans talent et sans beauté.

Car Spiderman c'est ça : une histoire d'amour entre deux losers. Si on met de côté le costume de l'homme araignée, c'est tout ce qui reste. Certes il y a l'ami riche et beau gosse, qui se retrouve on ne sait comment pote avec cette merde de Parker et qui en profite pour se taper Marie-Jane qui se contente de sourire niaisement tout au long des trois opus (elle pousse aussi de petits cris effarouchés lorsqu'elle est en danger). Je n'ai pas réussi à savoir en trois films si la caricature de pseudo-artiste moche et défraichie qu'on a appliqué à Marie-Jane est voulue ou non. Mal fagotée, mal coiffée (je suis sûr qu'un nombre impressionnant de salariés des salons de coiffure ont été horrifiés par l'état des cheveux de cette gourdasse), peu de charme, pas vraiment mise en valeur par le scénario que ce soit dans ses choix de vie ou de carrière, le personnage déjà miteux est en plus désservi par un jeu d'acteur pas vraiment au top (j'aime bien m'improviser critique et balancer des trucs comme ça, c'est jouissif).
Quand à Peter Parker, le seul moment où il semble vraiment réel c'est au début du troisième opus, lorsqu'il prend la grosse tête et se met à se pavaner. Sa pseudo-transformation en méchant par la suite est juste ridicule : on l'habille en noir, une démarche de flamby, la mèche sur le côté et hop, c'est un voyou. Pourtant c'est pas ça qui manque des transformations réussies gentil/méchant, même dans le cinéma d'action : il suffit de voir John Travolta et Nicolas Cage dans Volte-Face pour se rendre compte que ça peut se montrer très efficace et que ce n'est même pas dû à un accoutrement vestimentaire frôlant la clownerie.

Et je ne parle même pas des méchants tout juste bons à figurer dans des téléfilms de Noël, là où tout le monde est en fait un peu gentil. C'est quand même incroyable que malgré la démesure des effets spéciaux on fasse des méchants aussi plats. Je pense que même en suivant les comics d'origine il y avait matière à faire beaucoup mieux.
Pour le scénario, il aurait pu être intéressant ou tout du moins efficace s'il n'avait pas été entrecoupé sans arrêt par les déboires amoureux et existentiels de cette truffe de peter Parker, par les incessantes mièvreries de Marie-Jane ou par les valeurs morales à deux sous balancées tout du long.

Un autre jour je vous parlerai du gachis effectué sur le film Transformers.

Dric, qui voudrait que la culture populaire et les films d'action ne soient pas être sacrifiés sur l'autel du tout public.

qu'est-ce t'as contre les mecs globuleux de l'oeil, poilus, et qui collent?

cepapossible a écrit:

qu'est-ce t'as contre les mecs globuleux de l'oeil, poilus, et qui collent?

comme dirait atchoum : "schluuuurp".
Ton statut de larve te va bien, cher cepapossible...